DIVA

Le projet DIVA entendait faire face aux évolutions règlementaires (loi Grenelle 2, Plan de Rénovation Energétique de l’Habitat) en proposant une isolation thermique par l’extérieur performante d’origine biosourcée à mettre en œuvre par voie projetée. Diverses matières premières végétales (MPV) ont été étudiées compte-tenu des zones de culture et de la saisonnalité des récoltes. Particulièrement adaptée aux maisons individuelles construites avant 1949 et aux bâtis anciens (pisé, pierre, brique), supports aujourd’hui en défaut de solution pertinente, cette offre à coût accessible pour les revenus modestes permettrait d’intensifier le taux de bio-rénovation énergétique. Durant le projet, les voies d'utilisation des MPV pour l'éco-construction (ossature bois, préfabrication) ainsi que les voies de valorisation des co-produits ont aussi été investiguées.

Le projet DIVA poursuivait les objectifs suivants :

Mettre sur le marché des mortiers isolants intégrant des matières premières végétales considérées aujourd'hui comme des agro-résidus à faible valeur fertilisante.

Structurer une filière intégrée de valorisation de matières premières végétales dans le bâtiment, depuis la production de ces matières (récolte, transformation, conditionnement) jusqu’à la mise à disposition sur site ou en usine, et ce notamment grâce à l'intégration de trois coopératives agricoles maillant l'ensemble du territoire national.

Atteindre un équilibre économique permettant de rémunérer l’ensemble des acteurs impliqués dans la chaîne tout en assurant un prix de vente final accessible au plus grand nombre.

Dans le cadre du projet DIVA, le Laboratoire de Chimie Agro-industrielle et sa halle de transfert technologique AGROMAT ont été sous-traitants de la société Ovalie Innovation, partenaire du projet. Un procédé continu de fractionnement par voie sèche des cannes de tournesol en moelle et en écorce a ainsi été mis au point.